En 2018, le Président de la République déclarait à Quimper que la langue française n’était pas menacée par les langues régionales et que celles-ci participent à « un enracinement qui contribue à la force de la région ». C’est pourquoi il souhaitait d’ailleurs un accompagnement permettant de pérenniser ces enseignements.
En mars 2022, la Région et l’Etat signaient à ce titre une convention spécifique pour la transmission des langues de Bretagne.
Le 10 octobre dernier, les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp ! écrivaient au Rectorat pour dénoncer « la non-application de la loi Molac et de la convention État-Région sur l’enseignement de langue bretonne ».
Emmanuel Macron souffle une nouvelle fois sur les braises en trahissant sa parole lorsqu’il déclare devant l’Académie française que les langues régionales sont un instrument au fonds de division de la nation. Le tout et son contraire d’une pensée décidément si complexe…
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